Entre 2008 et 2016, la population des chevaux de plus de 20 ans en France est passée de 85 000 à 120 000. Soit un accroissement de 41 % en seulement 8 ans. Un ratio à rapprocher de la chute de 10 % qu’a connu l’effectif global des équidés entre 2008 et 2019. Comment aborder cette augmentation de la part des chevaux âgés, quelles conséquences pour les professionnels de la filière (notamment en terme de marché), quelles implications pour les propriétaires ? Autant de questions qui méritaient bien que l’Institut Français du Cheval et de l’Equitation se penche sur cette problématique à travers une étude menée par l’Observatoire Economique et Social du Cheval. Le document est accessible en suivant ce lien. Il est rédigé avec clarté et enrichi d’infographies édifiantes.

Bon à savoir
Savez-vous que 4 500 structures proposent des pensions retraites et que 22 000 places seraient inoccupées ? Voir plus de précisions en page 5 de l’étude.
Avez-vous connaissance qu’aux Etats-Unis l’arrêt de l’abattage et la crise économique de 2007 induisent 170 000 chevaux indésirables chaque année ? A la clé une baisse générale du bien-être équin, lire page 7…
Au fil des pages, le lecteur mesure l’impact du vieillissement du cheptel de nos chevaux. Il prend aussi conscience des adaptations que cela implique. Comme la nécessité de former techniquement les propriétaires, en particulier à travers la mise en place d’un permis de détention pour limiter les cas de négligences. Dans ses conclusions, l’étude insiste également sur la nécessité – pour les propriétaires – d’anticiper les frais impliqués par un cheval retraité.