Plus de 25 000 personnes accompagnées de 1 200 chevaux et poneys annoncent les organisateurs. Comptage minoré par la force publique, comme à l’accoutumée… La France équestre se félicite de la manifestation d’hier 24 novembre mais le problème reste entier. Adhésion et visibilité, ces deux objectifs ont été remplis. François Lucas, président du Comité Régional d’Equitation d’Ile de France, a d’ailleurs remercié tous les dirigeants de centres équestres, cavaliers et sympathisants pour leur mobilisation. Certes comme l’a rappelé Serge Lecomte, président de la FFE, « la France est un peuple de cavaliers qui existait et existera toujours », toutefois la menace de la TVA à 20 % applicable d’ici quelques semaines demeure entière et la promesse de compensations ne satisfait pas les intéressés. « Nous ne voulons pas et n’attendons pas de subventions mais une réglementation garante de la pérennisation des activités équestres en toute autonomie, » indique François Lucas. Les représentants de la filière cheval affirment avoir réfléchi à des solutions euro-compatibles avec son équilibre financier… à condition qu’elles soient entendues par le gouvernement. Prochaine étape : alerter Bruxelles des mesures prévues par l’état français qui se prévaut pour sa part de se mettre en règle vis-à-vis des instances européennes !

A moins d’un an des Jeux Equestres Mondiaux FEI AlltechTM en Normandie 2014 qu’elle organise, la France affiche paradoxalement une politique équestre pour le moins confuse.

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