Quand le grand écran remontait le temps… avec Sidonis
L’on a coutume de pointer la courte histoire de l’Amérique au regard de l’infinie litanie d’événements, de personnages, de constructions et de ruines qui jalonnent le temps dès lors que la vieille Europe tourne le regard vers son passé. Reste que là-bas outre-Atlantique, les vaillants ancêtres des Américains d’aujourd’hui mirent les bouchées doubles en termes d’épopées et d’actions… avec une nette montée en puissance à l’approche du Far West. Avec expertise et passion, l’éditeur Sidonis Calysta fait émerger des archives d’Hollywood des pellicules inédites ou oubliées, rhabillées au format numérique (DVD et Blu-Ray) pour le confort des yeux et assortis – pour notre culture générale – des commentaires brillants et éclairés des spécialistes ès western Patrick Brion et Bertrand Tavernier.
Cette vaste filmographie, enrichie régulièrement par Sidonis (une quinzaine de titres ces derniers mois), nous entraîne à travers les thèmes favoris des scénaristes du genre.
La ruée vers l’or avec Desert gold (1936), La Folie de l’or (1952), Nevada (1944).
Les Indiens avec La Hache de la vengeance (1951) – l’action basée sur des faits historiques se déroule en 1753 -, La Levée des Tomahawks (1952), Les Derniers jours de la nation apache (1953) – un des premiers westerns soutenant les Indiens -, La Charge des tuniques bleues (1955).
Les villes fantômes avec Les Forbans du désert (1953).
Les diligences avec Les Ecumeurs des Monts Apaches (1950).
La justice et les règlements de compte avec La Dernière chevauchée (1953), Trois heures pour tuer (1954).
La guerre de Sécession avec Alvarez Kelly (1966).
Les esclaves noirs avec Buck et son complice (1972), Sidney Poitier, à la fois acteur et réalisateur pour terminer ce film commencé par Joseph Sargent.
Chacun de ces films recèle une curiosité qui ravit les cinéphiles, L’Homme de nulle part (1956) fait évoluer un Charles Bronson jeune, La Chevauchée sauvage (1970) avec Candice Bergen est considéré comme un des derniers grands westerns US.
Juste l’embarras du choix pour les amateurs et une vraie boîte à idées pour faire plaisir aux passionnés (par exemple pour la prochaine fête des pères).
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