Playmobil, en avant vers l’Ouest
Le fort où flotte la bannière étoilée se défend vaillamment, les bandits masqués attaquent la diligence, les indiens s’activent autour du tipi, le shérif traque le hors la loi… Il ne manque ni un cactus, ni un serpent à sonnette au Far West vu par Playmobil. Les kids du 21ème siècle ont de quoi bâtir leurs rêves western bien des années après que leurs parents ou grands-parents se soient emballés devant des poursuites infernales et des batailles au saloon sur grand et petit écrans.
Cette offre à l’accent US s’inscrit parmi les 650 personnages de la marque allemande, numéro un du jouet en France. Ses trois premières figurines lancées en 1974 étaient un chevalier, un ouvrier et… un indien ! Objectif à l’époque du dirigeant Horst Brandsträtter : « Offrir la meilleure valeur de jeu possible tout en utilisant un minimum de matières premières ». En l’occurrence le plastique rendu onéreux par la crise pétrolière du début des années 70. Le principe perdure, l’imagination des enfants est invitée à se projeter dans les personnages pour inventer leur propre histoire. Perdure aussi le credo du créateur Hans Beck : « Pas d’horreur, pas de violence brute, pas de tendances éphémères. » Des formules gagnantes, Geobra Brandstätter (le fabricant de Playmobil) affiche une bonne santé financière, des effectifs en hausse (3 520 employés en 2011 contre 3 250 en 2010) et surtout un made in Europe (Allemagne, Malte, Espagne et Tchéquie) ; l’entreprise confesse demander à la Chine moins de 5 % de sa production (de l’électronique gourmand en travail manuel).
A quelques kilomètres de Paris, le Playmobil FunPark accueille depuis 1999 quelque 335 000 visiteurs chaque année. Une salle de jeu géante avec, à disposition, des milliers de personnages, décors et accessoires.
Infos en +… www.playmobil-funpark.fr