Team RHA
©Marc Bainaud

Christophe et Priscilla Arnaud ont accueilli, dans le cadre de leur traditionnel « Week-End Western », la troisième manche du challenge Versatile Ranch Horse de la Ranch Horse Association (RHA).

[imagebrowser id=53]Ils sont nombreux dans l’Ouest (de la France) à apprécier de se mesurer dans les disciplines western articulées, en ligne directe, sur les utilisations du  cheval de ranch dont le tri de bétail. Egalement ces fans de cowboy attitude goûtent-ils, sans modération superflue, de partager des moments conviviaux et festifs. A l’image de ce qui existe toujours aujourd’hui dans l’Ouest (de l’Amérique), ils se retrouvent, en famille et entre amis, pour conjuguer sport et loisir. A mon sens, ce retour aux sources est une des tendances lourdes qui animent désormais notre univers western.

On aime à constater que les cavaliers cherchent à progresser. Instruits que meilleure sera leur technique semée, plus grand sera le plaisir moissonné – dans les quatre shows du challenge : Contigné (49), Acigné (35), Petit Auverné (44), Goulet (61) -, ils participent aux clinics et aux journées d’entraînement proposées par les professionnels. Nous reverrons donc tous ces cavaliers lors de la finale qui se déroulera à l’American Horse Riding Academy les 4 et 5 octobre prochains.

Samedi 6, un public bon enfant a suivi, sous un franc et ardent soleil, les épreuves (trail ranch et ranch riding) qui se sont succédées dans un théâtre de verdure aménagé en parcours de cross hérissé d’obstacles.

Un pique nique plus tard, d’intrépides cavaliers enfourchaient leur « pony express » et plongeaient, de monts en vaux, dans le dédale bosselé de l’extreme cowboy race. Ensuite, place aux vaches pour une épreuve – exigeante – de ranch cutting. Chacun a du mesurer que le tri de bétail suppose de monter un cheval qui, à défaut d’avoir un extraordinaire cow sense, est très réactif aux injonctions de son cavalier pour suivre les foucades d’espiègles bovidés.

Alex Desprez et Marie Dufour, es qualité de juge et de scribe, ont examiné avec attention les différentes prestations, délivrant le cas échéant de précieux conseils.

Après une journée aussi bien remplie, les cavaliers et leur compagnie ont bien volontiers goûté au dîner spectacle qu’avait concocté nos amphitryons. Des écuyers costumés voltigeaient, des comédiens grimaçaient, un musicien grattait guitare et un autre tambourinait, des fourneaux bouillonnaient, des bouteilles glougloutaient, des rires cascadaient… Et même une chanteuse à la voix bluesy, rauque et sensuelle, poussait de troubles feulements notamment sur un standard de Moriarty… On eut dit un banquet paysan brossé par Pieter Brueghel. Les chevaux, parqués alentours entre quatre élastiques de culotte, haussaient les épaules.

SUITE SUR LE DEUXIEME EPISODE

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