En clair, pas de Ventes Cavalescence au Salon du Cheval de Paris 2013. Elles étaient devenues un rendez-vous récurrent à Paris et également en région puisque huit ventes se sont déroulées depuis que la Fédération Nationale du Cheval en a eu l’initiative il y a quatre ans. Le principe était d’appliquer une grille d’évaluation sur les chevaux via les compétences d’éthologues et de cavaliers professionnels. Double objectif : guider dans la transparence le choix des cavaliers amateurs tout en aidant les éleveurs à mieux vendre leurs produits, qu’ils soient de sport ou de loisir. Partant la notion de cheval de loisir prenait tout son sens et sa valorisation. « Centrées sur les attentes des cavaliers amateurs, ces Ventes ont notamment montré l’importance de faire l’effort d’éduquer les chevaux d’élevage afin qu’ils soient facilement utilisables par ces cavaliers, » se félicitent les organisateurs. Des prix affichés, différentes races réunies sur un même évènement professionnel. Au Salon du Cheval de Paris 2012, paint horse, selle français et pure race espagnole voisinaient au catalogue… A la clé, une centaine de transactions. La filière, d’abord surprise par ces pratiques inédites, tend désormais à les faire siennes. Faute de financement (jusque là partiellement abondé par le fonds Eperon), l’expérimentation Cavalescence prend fin. Toutefois des organisations d’élevage pourraient reprendre le principe. Ce dernier s’avère à la fois profitable à leur promotion et garant de bonnes conditions de transactions pour les cavaliers acheteurs.