Message personnel pour les éleveurs de moutons !
Plus de 300 compétiteurs venus notamment d’Afrique du Sud, d’Angleterre, d’Australie, d’Ecosse, d’Irlande, d’Irlande du Nord, de Nouvelle Zélande, du Pays de Galles… entre autres (30 pays en tout) et les nationaux du championnat, les Français. En effet pour la première fois l’Hexagone accueillait le Mondial de tonte de moutons dans la ville de Le Dorat (Haute-Vienne), au nord-est de la Nouvelle Aquitaine, sachant que cette grande région avec l’Occitanie accueillent 4 millions d’ovins sur les 7 millions que comptent la France.
Ce sont les Néo-Zélandais qui ont eu l’idée en 1958 de se mesurer dans un exercice qui n’a rien d’anodin : « Le gainage et le renforcement musculaire sont essentiels. Il faut travailler les muscles profonds, les muscles du dos qui sont extrêmement sollicités, mais, aussi les bras voire, encore plus, les jambes qui contraignent l’animal. Les étirements sont primordiaux car le corps est penché, un peu vrillé, et le buste tourné par rapport aux jambes. Il faut aussi être souple, cette souplesse s’acquiert, pour sa part, au fil des saisons de tonte ». Une brebis pèse entre 60 et 70 kg ! Le premier championnat du monde a eu lieu en 1977.
A noter les places de nos compatriotes en :
TONTE MACHINE – PAR EQUIPE:
1. Ecosse : Gavin Mutch/Calum Shaw
2. Pays de Galles : Alun Lloyd-Jones/Richard Jones
3. Nouvelle-Zélande : Rowland Smith/Cam Ferguson
4. Angleterre : Stuart Connor/Adam Berry
5. France : Loïc Leygonie/Thimoléon Resneau
Et
TRI DE LAINE – PAR EQUIPE :
1. Nouvelle-Zélande : Pagan Karauria/Sheree Alabaster
2. Ecosse : Audrey Lamb/Rosie Keenan
3. France : Adèle Lemercier/Lucie Grancher
Bien-être animal, bon à savoir :
Les spécialistes de la laine et de la tonte nous disent : « La laine du mouton est une fibre dont la pousse est continue. Une laine non tondue se transforme en cocon de laine feutrée, humide, qui moisit et accueille de nombreux parasites : tiques, larves de mouches… La laine est un excellent isolant. Mais, en épaisseur trop importante, en période estivale, elle peut provoquer un coup de chaleur pour le mouton, en empêchant l’évaporation de la sueur ».
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