Internet offre aux faussaires en tout genre une vitrine planétaire pour écouler – en ce qui concerne les chevaux – des médicaments contrefaits. Des ventes illicites qui dupent les acheteurs et nuisent aux chevaux. Fort de sa légitimité en tant qu’acteur majeur de la santé animale, Boehringer Ingelheim lance une campagne destinée à alerter les propriétaires de chevaux. « Plus de 50% des médicaments vendus sur des sites illégaux sont des contrefaçons* », qu’on se le dise ! « Acheter des médicaments sur prescription sur Internet est à ce jour interdit en France. Il est indispensable de rechercher l’adresse physique du site vendeur et se méfier des produits à bas prix. […] Le médicament vétérinaire est un produit actif, sous contrôle et sur prescription et délivré soit par le vétérinaire lui-même, soit par un pharmacien. Les médicaments contrefaits échappent à tout contrôle et, par conséquent, peuvent être risqués pour la santé des animaux. Ils contiennent parfois des substances toxiques ou sans garantie de stabilité, responsables d’effets indésirables inattendus pouvant être graves ». Attention notamment à ne pas se laisser piéger par l’achat d’antiulcéreux, la prévention et le traitement des ulcères gastriques sont du ressort des vétérinaires.

*Source : Bulletin de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). La menace croissante des médicaments contrefaits. 2010. 88: 247–248