Les futurs vétos se mettent au vert normand
En partie du moins, puisque ce sont plus de 170 étudiants en 4ème et 5ème année de l’EnvA (Ecole nationale vétérinaire d’Alfort) qui s’installeront à terme sur le futur campus équin de Goustranville (14). C’est la totalité de la formation pratique équine qui est ainsi délocalisée en terre normande (terre de chevaux s’il en fut). Un partenariat initial entre la Basse-Normandie à l’époque et l’EnvA avait été mis en place dès 1998 avec la création du CIRALE, Centre d’Imagerie et de Recherche sur les Affections Locomotrices Equines que près de 1 100 chevaux fréquentent chaque année. C’est sur ce site que les futurs travaux vont être réalisés (10 millions d’euros alimentés par la région, le département, l’Etat, le FEDER, le Fonds Eperon et la Fédération Nationale des Courses Hippiques). Le bâtiment d’imagerie existant sera étendu et associé à des locaux cliniques complémentaires, une piste et une carrière d’expérimentation seront aménagées ainsi qu’un centre de physiothérapie et rééducation fonctionnelle équipé d’une piscine panoramique pour chevaux. Sans oublier la construction de logements étudiants.
Ajoutons que Goustrainville accueille depuis 1992 le Laboratoire de Pathologie Equine dépendant de l’ANSES où sont pratiquées les autopsies équines. Dans le Calvados également, Saint-Contest verra bientôt l’inauguration de laboratoires de haut niveau dédiés à la recherche sur les maladies infectieuses et les biothérapies équines. Ils seront investis par une équipe commune Université de Caen – LABEO dans l’esprit d’une approche globale « one health » santé équine – santé humaine.
Une dynamique régionale qui a tout pour attirer l’implantation d’entreprises spécialisées dans la santé équine. Hervé Morin et Olivier Colin (vice-président du département du Calvados) rêvent d’une « Silicon vallée du cheval ».
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