Le Sénat reçoit les doléances de la filière cheval et le Premier Ministre demande à en savoir plus…
Actifs, ainsi pourrait-on qualifier les représentants d’une filière économique qui a connu des jours meilleurs…
Après avoir été reçu le 11 avril 2018 au Palais Bourbon par le Groupe Cheval de l’Assemblée Nationale présidé par la députée Martine Leguille Balloy, le Président du Comité de Gouvernance Dominique de Bellaigue a rencontré le 18 avril au Palais du Luxembourg le Groupe Cheval au Sénat présidé par le sénateur Jean-Pierre Vogel.
Devant une vingtaine d’élus, Dominique de Bellaigue a présenté le Comité de Gouvernance de la Filière Cheval et son rôle, et exposé quelques-unes des problématiques que rencontre actuellement la filière cheval, notamment :
– La TVA, traitée actuellement par l’Union Européenne. Sujet pour lequel la filière ne peut attendre 2022,
– La stratégie à venir du PMU,
– L’attractivité des points de vente PMU,
– Concernant le risque de mise en place du Live Betting par la Française des Jeux dans un contexte de concurrence grandissante, Dominique de Bellaigue a souligné que « si la Française des Jeux devait poursuivre la demande de la mise en place du Live Betting (pari en direct), il en résulterait une descente immédiate des professionnels dans la rue, et une mobilisation plus forte que celle de 2017 »,
– La concurrence de la Française des Jeux,
– Le bien-être animal, l’équarrissage et les difficultés rencontrées lors de la fin de vie du cheval,
– La création d’un code APE unique pour l’entreprise Cheval alors qu’actuellement il y a plus de 150 codes répertoriés,
– Les pensions impayées,
– Les conséquences pour les territoires ruraux des fermetures de haras, centres d’entraînement, centres équestres, et les répercussions des baisses à venir du prélèvement sur les paris hippiques des hippodromes, pour les communautés de communes,
– Le poids des camions de transport de chevaux,
– Les permis de conduire.
A Matignon, c’est le premier ministre Edouard Philippe qui vient de missionner (par un courrier en date du 17 avril 2018) Jean Arthuis (par ailleurs député européen de l’Ouest) pour procéder à un audit stratégique et financier de la filière équine y compris à l’évaluation de ses équilibres économiques et sociaux. Est notamment au cœur de la tension, la contraction des résultats du PMU (Pari Mutuel Urbain) lesquels « représentent 80% des revenus de la filières hippique française ». Toutes les composantes de la filière cheval doivent être étudiées par Jean Arthuis, « qu’il s’agisse des courses, du sport-loisir, du travail y compris dans sa composante rééducative, ou encore de l’alimentation ».
Rapport attendu le 15 septembre 2018 au plus tard…
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