Le marché de l’emploi de la filière équine passé au crible
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Vous êtes un professionnel (centre équestre, éleveur, entraîneur…), vous avez une expérience et/ou une formation dans le milieu équestre, vous vous rêvez travailler près des chevaux et cherchez le bon cursus selon vos aptitudes… Tous, vous êtes concernés par la lecture attentive du « Rapport national / Emploi, métiers et formations dans la filière équine ».
Cette mouture 2016 (c’est la troisième édition) est réalisée par l’Observatoire métiers, emploi, formations filière équine (OMEFE) d’équi-ressources. Sachant qu’équi-ressources (dont la création remonte à 2007) est « une agence pour l’emploi qui a pour vocation de rapprocher l’offre et la demande d’emploi et de stage sur l’ensemble du territoire national pour tous les secteurs d’activité « cheval » et tous les niveaux de recrutement. » L’organisme gère un panel national et international d’offres d’emploi et de stage. Ces offres ont augmenté de 34% entre 2013 et 2015.
En 2015, 2 026 offres ont été déposées sur la plate-forme. Autant dire que les informations analysées, décryptées, rapprochées par les rédacteurs du rapport (100 pages) au regard de ces propositions permettent une vision fine, détaillée et précieuse du marché de l’emploi de la filière équine. Cette lecture permet à chacun de se situer, de comprendre ses difficultés éventuelles de recrutement, d’ajuster la formation qu’il envisage selon les demandes.
Précisons que la filière équine représente en France 180 000 emplois en 2012, 57 000 emplois sont exercés en activité principale soit 0,2% de l’emploi total dans l’Hexagone. 70% des emplois sont pratiqués en contact direct avec les équidés. 4 emplois agricoles sur 10 sont occupés par des chefs d’exploitation.
Point notable et encourageant : 7 offres d’emploi gérées par équi-ressources sur 10 aboutissent, en moyenne, à un recrutement dans les 6 semaines après leur parution.
A méditer également au titre des conclusions de ce rapport : « l’émergence de nouvelles utilisations du cheval à des fins thérapeutiques, de réinsertion sociale ou de développement durable ainsi que l’attrait de la population pour le bien-être animal transparaissent dans l’évolution des cursus de formations, ce qui témoigne que les organismes s’adaptent aux nouvelles préoccupations des utilisateurs du monde du cheval. »
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