Margaux Sicre
©Marc Bainaud

Samedi… Certains étaient en voie de rattrapage, d’autres de confirmation. Mais cette journée fut aussi celle du reined cow horse (ou working cow). La discipline western la plus exigeante réunit de plus en plus d’adeptes. [imagebrowser id=44]Dommage qu’il soit si difficile de s’entendre sur ce qu’il convient de faire pour donner à tous les cavaliers des opportunités de pratiquer, de progresser, d’inscrire leur nom au hall of fame parfois. A quand une association française de reined cow horse qui réunisse tous ceux qui se passionnent pour le développement de cette discipline dans l’Hexagone ???

En attendant, nous avons assisté à une compétition de très belle facture. Elle réunissait des pros et des non pros, des jeunes et des moins jeunes et, objectivement, les cavaliers se sont montrés habiles notamment dans la partie working cow. Bravo en particulier à la jeune Margaux Sicre et au tonitruant Fred Roux qui ont montré une très belle reined cow horse attitude.

Comme de coutume et de bien entendu, le samedi soir fut le théâtre de réjouissances. Différents intervenants ont rivalisé d’habileté équestre et d’humour. Côté maestria c’est l’Argentin de Barcelone – Luis Allende – qui a le plus impressionné une foule nombreuse et enthousiaste. On eu dit un centaure caracolant tel un farfadet sur la traîne scintillante d’une étoile filante. Bravo également à la grâce lutine d’une majorette vibrionnante. Bravo encore aux danseuses de flamenco, la grande et la petite, toutes de contrastes – ombre et lumière – parées qui m’ont rappelé la fascination qui m’habita jadis pour le « duende » (charme mystérieux qui sourd de la tauromachie et du flamenco). Coté humour, l’inimitable Fred Roux nous a offert sa parodie hilarante des stéréotypes western : le reiner prétentieux, le cutter bad boy, le cavalier de pleasure hiératique… Impérial à cheval, impérial au micro, impérial au jugement, impérial dans la fantaisie… Eh les gars, ce diable d’échalas a tous les talents ! Trop fort le Fred. Merci pour tout.