Grippe équine : tous les propriétaires de chevaux sont concernés
Une épidémie peut engendrer la paralysie de la filière et induire de lourdes conséquences économiques. La maladie dans ses formes graves – en entraînant pneumonie ou péricardite -conduit au décès de l’animal. En bref, il est important de ne pas éluder le vaccin contre la grippe équine.Et pourtant, moins de la moitié de la population équine est vaccinée, ce n’est qu’avec un taux de vaccination de 70 à 80 % que l’on peut espérer voir chuter le risque de contamination, s’alarme-t-on chez Merial, spécialiste de la santé équine. Et de rappeler que la grippe équine est une maladie virale hautement contagieuse. Ses symptômes ? « Forte fièvre à plus de 39°, douleurs, trachéo-bronchite, perte d’appétit, amaigrissement, abattement, toux, jetage nasal. La période d’incubation très courte (1 à 5 jours) associée à une toux persistante contribuent à la rapide propagation du virus. Celle-ci se fait de manière directe par nébulisation (contamination jusqu’à plus de 32 m de distance) ou de manière indirecte par la contamination du matériel (le virus pouvant subsister plusieurs jours dans l’environnement).
Des vaccins de nouvelle génération
Le vaccin est la seule parade pour contrer les conséquences sanitaires et économiques, encore faut-il s’assurer de l’efficacité optimale du vaccin mis en oeuvre. Condition sine qua non : qu’il comporte la souche virale de l’épidémie. « En effet, comme en médecine humaine, les souches des vaccins en médecine vétérinaire doivent être actualisés régulièrement, » avertit Sonia Wittreck, docteur vétérinaire, responsable technique gamme équine Merial, vétérinaire FEI et des équipes de France de voltige et de para-dressage. « Certains vaccins protègent contre les signes cliniques mais pas forcément contre l’excrétion du virus ou de la bactérie. »
Attention à maintenir à jour les vaccins
Ses conseils pour lutter contre les risques d’épidémies en général ? « Vacciner et vermifuger régulièrement son cheval, un cheval participant à une compétition doit obligatoirement être vacciné contre la grippe et le tétanos. Selon les risques évalués par le vétérinaire, les vaccins contre la rhinopneumonie, la rage et le West Nile peuvent être préconisés. » Des recommandations à prendre comme des obligations pour réduire les risques sanitaires. La marge de progression est importante, puisque « au moins un tiers de la population équine en France n’est pas à jour dans ses vaccins. »
Infos en +… www.merial.com
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