Euro Futurity de reining à Cremona : belle campagne d’Italie pour les Français
En 2017, l’Euro Futurity NRHA a donc quitté Kreuth (Allemagne) pour Crémone (Italie). Il s’est déroulé du 27 mars au 1er avril.
Sur la ligne de départ, en open, nous comptions 101 couples dont 61 italiens. Côté Français, la jeune garde avait répondu présent : Morgane Bohu (214,5 pts), Fabien Boiron (216), Bastien Bourgeois (216,5), Quentin Galliere (214,5), Arnaud Girinon (215,5), Jeffrey Touroute-Thomas (210,5).
Lundi 27, l’Italien Guglielmo Fontana en selle de Whiz Wild West (owner : Luga QH) virait en tête au terme du first go-round.
Côté non pro, un cinquantaine de partants se sont présentés mardi 28 dont une trentaine de Transalpins. Clothilde Alboud, seule, portait nos couleurs. Avec un score de 213, elle finissait l’épreuve de sélection en neuvième position. Et Edoardo Bernardelli, en selle de son propre cheval RS Gaudi Jac, prenait la meilleure option sur la victoire finale en obtenant des cinq juges 217,05 pts. Effectivement, il confirmera en finale et l’emportera avec un nouveau pattern noté 219 pts.
En finale open (25 qualifiés), la Belge Ann Fonck a décroché un score stratosphérique pour l’emporter – 231 pts – en selle de Shiners Voodoo (owner : Kimberly Wegner). Double vainqueur (2016/2017) de l’épreuve européenne la plus emblématique, elle devance Bernard Fonck (228,5) et Guglielmo Fontana (226).
Les Français, confrontés au gratin européen, ont réalisé en open une très belle campagne d’Italie… Arnaud Girinon (219), Fabien Boiron (218,5), Bastien Bourgeois (217), Quentin Galliere (213,5), Jeffrey Touroute-Thomas (215,5) ont représenté le reining tricolore avec une dignité prometteuse.
Plus globalement, on constate que les reining’s stars que l’on a vu émerger ces dernières années se maintiennent au plus haut niveau : l’Allemand Grischa Ludvig, l’Autrichien Rudy Kronsteiner, les Belges Ann et Bernard Fonck, Cira Baeck, le Canadien installé en France Morey Fisk, les Italien Gennaro Lendi, Giuseppe Prevosti. Les moyens, en qualité et en quantité, qui sont légitimement affectés aux titulaires des meilleurs palmarès sont déterminants (le volume de jeunes chevaux qui leur sont proposés par les propriétaires les plus ambitieux notamment). Plus que le succès de tel ou tel champion, la victoire couronne un team nourri de grand professionnalisme. De loin en loin, des équipes, un rien moins dotées, jouent les seconds rôles, voire bousculent la hiérarchie. Mais il reste très difficile de se frayer un chemin jusqu’au sommet.
Dans un tel contexte, la victoire n’est plus seule à être belle… On se doit se saluer toutes les performances.
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