En France, il y aurait 627 enseignants d’équitation indépendants (EEI), une donnée issue notamment de l’annuaire en ligne de l’Association Nationale des Enseignants moniteurs d’Equitation. Toutefois, après recoupements et vérifications, le nombre de professionnels réellement actifs tombent à 432. C’est ce qui résulte du travail fourni par l’Observatoire des métiers, de l’emploi et des formations de la filière équine (Omeffe) avec Equi-ressources et l’Institut Français du Cheval et de l’Equitation. L’objectif était d’en savoir beaucoup plus sur l’évolution du statut d’indépendant dans l’enseignement.

Une enquête très détaillée a donc été diligentée, 230 EEI y ont répondu. Cette participation assez conséquente permet d’offrir une photographie fine de celles et ceux qui proposent leurs prestations en toute liberté, à 90 % sous le régime micro-entrepreneur. Le principe de l’autonomie séduit les enseignants, dans la pratique, il implique aussi des compétences commerciales pour se développer, il induit également une certaine précarité. Dans le même temps, les centres équestres sont en demande de talents d’enseignants, il en va de valorisation de leur structure et de la fidélisation du public.

Une étude pour se situer
L’IFCE a réalisé une synthèse de cette étude menée sur les EEI, elle est accessible via ce lien. Ce document est à la fois précis et clair. Il permet aux EEI en activité de se situer au regard de leurs consoeurs et confrères (en particulier en terme de revenu). Il offre aux futurs enseignants une vision sur les atouts et les bémols de la pratique de leur métier en solo. Il donne aux centres équestres des clés pour mieux comprendre les attentes et les éventuelles difficultés de ces indispensables et précieux prestataires que sont les enseignants.