Deux mois chez Andrea Fappani. Témoignage de Glen Arthur Estival.
Glen-Arthur Estival, nom de famille connu du monde western, a eu la chance, deux années de suite, de passer deux mois en plein été en Arizona, chez Andrea Fappani, l’un des hommes les plus célèbre du monde du reining.
Glen, tu n’as pas fait semblant, tu as choisi directement d’aller au sommet !
Je voulais me différencier de mes parents et non par manque de respect pour Joe Hayes, ni en manque d’admiration envers Bob Avila, je me suis tourné vers celui qui pour moi prend le plus de risques et qui a vraiment son style propre : Andréa Fappani, je suis vraiment fan.
Alors, tu arrives en Arizona et là, la pression monte ?
La première fois que je suis allé là-bas en 2012, à l’aéroport de Phoenix, sous une chaleur absolument étouffante, j’étais à l‘heure et lui en retard (rires..), et je l’aperçois, le stress est arrivé mais au bout 30 minutes de voiture le dialogue s’est installé !
Raconte-nous les premiers instants à cheval.
La première journée, je pense qu’il a voulu me tester – normal ! – sur 5 ou 6 chevaux hyper dressés. Je sentais son regard sur moi. J’ai obtenu peu, voire aucun commentaire. Ce fut après deux jours qu’il m’a confié des chevaux d’autres assistants et là, à ma surprise, j’ai été flatté, non peu fier, et la complicité s’est installée.
Comment s’est-il comporté avec toi ?
Il s’est beaucoup investi et ne m’a pas lâché. Il a été très cool en général, au travail comme en show, et ne m’a pas imposé trop de pression. Sa femme, Tish, a vraiment fait le maximum afin que je sois très à l’aise. Je pense également que le fait que je sois « tombé dedans » petit m’a beaucoup aidé.
Mais je pense que pour d’autres, cela doit être difficile de travailler avec lui, car il est vraiment exigeant, pointilleux et perfectionniste. Je l’ai bien vécu pour ma part, on fait ce qu’on a à faire, ce qu’il nous demande et tout va bien.
On s’est également trouvé une passion commune pour le moto-cross, cela a aidé dans l’adaptation, et j’ai pu profiter de sorties dans le désert avec sa famille, LE PIED ! Faire de la moto avec Andrea Fappani !
As-tu senti une progression au bout de ces quatre mois (en tout) de formation ?
Il m’a apporté bien évidemment son programme auquel j’ai rattaché ce que j’avais appris de mes parents, mais les points forts furent insistance, détails et perfection.
Les deux premiers mois m’ont apporté beaucoup mais j’ai eu beaucoup de mal à les mettre en place dans ma tête et en pratique. Après mon deuxième séjour tout a été plus évident, le temps m’a fait assimiler les choses, j’étais beaucoup plus imprégné et les chevaux du King’s Valley que l’on m’a confiés ont nettement progressé depuis.
Tu comptes y retourner ?
J’ai même hâte d’y retourner et cette fois je compte bien y rester sur un long terme !!! à suivre…
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