Chronique quotidienne – Salon du Cheval de Paris 2013 (Day 4)
What a strange day! Le calme, d’une journée creuse, a précédé un feu d’artifices festif qui a réuni, sur la carrière western, à l’invitation du Salon du Cheval, tous les exposants du salon, pour une animation oecuménique qui a plongé les différentes familles du cheval dans un bain de complicité. Bravo à Jessica Gordon et Kader Ikhlef pour ce délicieux moment de convivialité.
Mardi… Les professionnels de l’équitation western se sont succédés sur la carrière western pour exposer à un public clairsemé les spécificités de notre univers. Des visiteurs, très affûtés, on lancé des questions très pertinentes.
Journée calme qui a laissé du temps au temps pour qu’au détours des allées on puisse débattre des soucis de l’heure ou encore des vieilles questions en suspens. A ma gauche des hommes politiques qualifiés de nuls et de corrompus, à ma droite des éternelles controverses sur les mérites comparés du reining NRHA versus reining FFE. Bon rien de très nouveau sous le soleil en somme.
Heureusement les organisateurs du Salon du Cheval de Paris avaient programmé pour la soirée un « cocktail dînatoire » pour l’ensemble des exposants. A les voir se presser sur la carrière western qui avait été choisie pour le déroulement des festivités, une boutade s’est imposée: « Comme c’est bizarre, aujourd’hui, il y a plus d’exposants à Villepinte que de visiteurs ». N’importe! Ils seront là demain…
Si j’étais chroniqueur gastronomique – ah le beau métier que voilà – je noterais que le buffet était de belle facture. En quantité certes, mais aussi, mais surtout, en qualité. Je garde un souvenir ému d’un pâté de lapin aux pistaches…
Vint alors l’heure des réjouissances bon enfant. Kader Ikhlef s’est métamorphosé, avec son enthousiasme habituel, en maître de cérémonie. On a vu soudain débouler sur la piste une improbable chevauchée fantastique… Dix poneys de type shetland se sont égayés sur le sable avec, il faut bien le dire, des mines espiègles. Kader a alors dévoilé son idée: convier des équipes homogènes ou composites à faire du team penning avec ces boules de poils veloutées. Un pen (enclos) a été installé et le spectacle – commenté par un duo enjoué (Guy et Yonnel) – a commencé. Des teams de trois cavaliers se sont succédé avec mission d’enclore trois alezans ou trois pie noirs. S’en est suivi, on s’en doute, un carrousel endiablé. Après avoir applaudi (et ri aux larmes) des prestations des policiers, des cavaliers sur poids lourds (pas en grève), des cowboys et des cow girls (qui avaient plus de stratégie et de technique que d’efficacité), on a mélangé les genres. Exemple: un cowboy, une personnalité (Marie-Noëlle Fautras notamment), un policier monté. Cette soirée, orchestrée avec brio par Jessica Gordon et Kader Ikhlef en terre western, a jeté des ponts de convivialités, de complicité, de sympathie entre les différentes familles du cheval. Chapeau les Amis. On en redemande.
Laissez un commentaire