BP JEPS mention western : fin programmée… Quelle sera la suite ?
435, c’est le nombre d’offres visant à recruter un enseignant d’équitation qui ont été déposées sur la plate-forme d’équi-ressources (le Pôle Emploi du cheval et de l’équitation) en 2015. En 2014, 367 offres comparables ont été émises. Une demande qui arrive en tête des requêtes devant celles de palefrenier-garçon de cour, cavalier d’entraînement, cavalier-soigneur, lad jockey/lad driver, accompagnateur de tourisme équestre, assistant d’élevage…
Une demande récurrente qui se vérifie aussi sur le segment de l’équitation western. A laquelle les BP JEPS western – en nombre encore insuffisant – ne suffisent pas à répondre. Mais qu’en sera-t-il dans un proche avenir ?
Savez-vous que le BP JEPS (Brevet Professionnel de la Jeunesse, de l’Education Populaire et du Sport) spécialité activités équestres tel qu’il a été créé en 2003 avec ses cinq mentions (équitation, tourisme équestre, équitation western, équitation de tradition et travail, attelage) n’est plus… « Le décret concernant le nouveau BP JEPS entre en vigueur le 1er septembre 2016. L’arrêté spécifique concernant les activités équestres devrait paraître courant 2017 pour une mise en application à la rentrée suivante. » Voici ce que nous dit le Rapport national / Emploi, métiers et formations dans la filière équine – 2016. La suite parlera à tous ceux qui ont passé le diplôme ou y travaillent actuellement : « le nombre d’Unités Capitalisables (UC) sera réduit de 10 à 4 dont 2 sont transversales, quelle que soit la spécialité, et 2 spécifiques à la mention choisie par l’apprenant. Cet allègement permettra d’aligner la structuration du BPJEPS sur celle du DEJEPS et du DES JEPS et d’harmoniser les modalités de certification au niveau national. Cette réduction du nombre d’UC devrait également permettre de réduire la charge d’activité de coordination administrative générée par la gestion du BPJEPS.
Le BPJEPS Activités équestres spécialité « éducateur sportif » proposera une formation généraliste au travers d’un « tronc commun pédagogique » et des prérogatives harmonisées pour une meilleure employabilité.
Dans le cadre de l’UC4, une option mettra en valeur un domaine de compétence particulier non restrictif en termes de prérogatives : « initiation poney et cheval », « approfondissement technique » ou « équitation d’extérieur ». Ces options remplaceront les cinq mentions actuelles (équitation, tourisme équestre, attelage, western et équitation de travail et de tradition). Le niveau technique à l’entrée va être revalorisé. »
Les questions se bousculent à la lecture de ces nouvelles directives. Quel niveau technique à l’entrée sera-t-il requis ? Quelle place pour des cavaliers façonnés dès leurs débuts aux techniques western sans être passés par une formation classique ? Que devient l’équitation western riche de disciplines variées ? Quel type d’enseignant souhaite dessiner le législateur ?
Face à ces questions alarmantes que compte faire la filière de l’équitation western ? Qu’en pensent les associations de disciplines, de races et les professionnels (centres équestres, entraîneurs…) ?
Source : Rapport national / Emploi, métiers et formations dans la filière équine – 2016
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