Bonne année ! Ou mauvaise?
2012… Les Français ont plébiscité un film (Intouchables), applaudi à la moisson de trophées des athlètes tricolores aux JO de Londres, souri ou grincé des dents face au spectacle de la guerre des chefs politiciens, craint que les débordements de Sandy et de ses copains ne finissent par nous rendre la vie impossible, frémi d’horreur à l’évocation des terroristes islamistes (Mehra) et autres fous dangereux qui importent la guerre dans les cours de récréation, mesuré l’impuissance de l’Occident à contrôler les conséquences du « printemps arabe » de 2011… Pour le reste, les électeurs d’Obama et d’Hollande se sont réjouit. Leurs opposants ont grimacé.
Je veux croire que tel ou tel d’entre vous a connu des bonheurs individuels (privés) car en termes de réjouissances collectives (publiques) on a quasiment rien à signaler.
Dans le monde du cheval western, force est d’admettre que l’on cherche en vain des événements majeurs. Tous ceux qui ont été heureux à cheval ont vécu une bonne année. Tous ceux qui ont gagné à cheval (des trophées et/ou des dollars) conservent le souvenir d’un cru favorable à leurs objectifs. Pour le reste! On peut se réjouir que les rendez-vous majeurs en reining, cutting et working cow continuent, malgré la crise qui sévit en Italie, à se tenir avec moins d’engagés. On peut se réjouir que les rendez-vous de la cowboy attitude (Authentic Cowboys Day et Equiblues notamment) se soient déroulés dans de bonnes conditions. On peut se réjouir que les salons mettent l’EW à la Une (La Roche sur Foron, Lyon, Paris et bientôt Avignon et Montpellier). On peut apprécier que le monde western ait trouvé à Villepinte une énergie, des moyens, des compétences, une volonté de relancer le western dans le nord. Ce n’est déjà pas si mal dans un contexte que l’on incline à qualifier de mou.
Cependant, on aurait tort de croire qu’il ne se passe rien. Dans l’ombre, des idées nouvelles et les lobbys qui les portent sont à l’oeuvre. Des gens monstrueux imaginent un monde sans pétrole, sans voiture, sans viande, sans possibilité de voyager, sans journaux, sans liberté. Ils nourrissent des idées perverses qu’ils entendent imposer à l’humanité tout entière.
En 2013, je souhaite que nous soyons tous vigilants pour comprendre et mesurer les menaces qui ciblent nos libertés et pour le cas échéant, faire front commun.
Mais pour finir sur une note plus gaie, on dira qu’en parallèle, des chercheurs pistent des progrès médicaux, scientifiques, techniques qui amélioreront le quotidien. Empêchons les premiers, favorisons les seconds et 2013 et suivantes seront d’excellentes années. Voilà ce que je nous souhaite à tous.