©Marc Bainaud

Le journal Le Dauphiné Libéré, en date du 27 janvier 2019 nous informe que « Equiblues 2019 n’aura pas lieu ».
Ce festival, si cher à la France Western, traditionnellement organisé à Saint-Agrève en Ardèche chaque mois d’août depuis bientôt vingt-cinq ans, a (selon nos confrères) enregistré des résultats financiers mauvais (« moins 70 000 euros »), à tout le moins insuffisants pour atteindre l’équilibre. A Saint-Agrève, comme dans beaucoup d’endroits, un constat de plus en plus banal et consternant s’impose – moins de « clients » qui dépensent toujours moins – ne récompense pas les efforts fournis.
C’est tout d’abord une mauvaise nouvelle pour tous les fans de country, d’équitation western, de rodéo qui aiment à se retrouver pour une semaine estivale festive unique en Europe.
C’est ensuite une mauvaise nouvelle pour tous les bénévoles réunis autour de Philippe Lafont et d’Elodie Rousse qui depuis des années déploient énergie et enthousiasme pour assurer à tous le meilleur festival possible.
C’est aussi une mauvaise nouvelle pour tous les acteurs professionnels du village western qui devront cette année se passer d’une opportunité majeure de rencontrer leurs clients.
C’est encore une mauvaise nouvelle pour la ville de Saint-Agrève eu égard à ce que les milliers de festivaliers boostent l’économie locale.
C’est enfin une mauvaise nouvelle – plus précisément un mauvais signe – pour notre univers western.
Nous pourrions incriminer le personnel politique dont les choix conduisent à assécher le pouvoir d’achat (entre autres) des passionnés de western attitude. Mais pour l’heure, il convient surtout d’adresser notre sympathie à toute l’équipe d’Equiblues et de les encourager par tous les moyens à reprendre le flambeau aussitôt que possible.
Vive Equiblues.