Allemagne – France, les chiffres du cheval
En visitant des salons allemands tout ou partiellement western (comme Americana à Augsburg ou Eurocheval à Offenburg), on est frappé par le dynamisme des événements, leur fréquentation dense par un public enthousiaste et par la porosité apparente entre les différentes familles de l’équitation. Derrière le ressenti que disent les chiffres ? L’Observatoire économique et social du cheval s’est livré à une comparaison entre les deux univers de chaque côté du Rhin et en propose une compilation claire dans un dépliant téléchargeable.
On sait les Allemands peuple cavalier, les chiffres le confirment, nos voisins sont 3,9 millions à monter à cheval contre 2,3 millions dans l’Hexagone (population respective : 83 millions d’habitants et 67 millions). Nous savons notre maillage de centres équestres remarquable, de fait on en compte 9 400 contre 7 500 en Allemagne.
Chaque pays affiche des spécialités, là-bas, 711 foals ont été vendus aux enchères en 2017, 25 seulement ici… Si les bookmakers ont pignon sur rue outre-Rhin et pas en France, les paris mutuels sont autorisés dans les deux nations. 9,4 milliards d’euros ont été générés par les courses en terre gauloise contre 67 millions chez les Germains (chiffres 2017) qui ne comptent que 39 hippodromes en activité contre 237 en France. Sans cette manne provenant des paris notre filière aurait du mal à rivaliser avec son homologue allemand d’un point de vue économique. Chez cette dernière, 2,6 milliards d’euros proviennent des activités directement liées au cheval et 4,1 milliards des activités connexes contre, en France, 1,6 milliard d’euros et 2,2 milliards pour ces deux postes respectifs.
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