Alerte à la myopathie atypique
Cet automne voit un nombre inquiétant de myopathie atypique être recensé :
– En France, 24 cas pointés par les vétérinaires sentinelles du RESPE (Réseau d’épidémio-surveillance en pathologie équine) : 1 dans les Ardennes (08), 1 dans le Calvados (14), 1 dans le Finistère (29), 1 en Ille-et-Vilaine (35), 1 en Indre-et-Loire (37), 1 dans les Landes (40), 2 en Haute-Loire (43), 4 dans la Manche (50),1 dans la Marne (51), 1 dans la Haute-Marne (52), 1 en Mayenne (53), 1 dans l’Oise (60), 2 dans l’Orne (61), 2 dans le Pas-de-Calais (62), 1 en Saône-et-Loire (71), 1 en Haute-Savoie (74), 1 dans les Yvelines (78), 1 dans le Val-d’Oise (95).
– En Europe, 283 cas compatibles avec le diagnostic de myopathie atypique ont été communiqués à la Faculté de Médecine vétérinaire de Liège et au RESPE. Ces cas ont été recensés en Allemagne (22 cas), Autriche (5 cas), en Belgique (124 cas), au Danemark (2 cas) en France (87 cas), en Grande Bretagne (12 cas), en Irlande (1 cas), au Pays-Bas (8 cas), en République Tchèque (15 cas) et en Suisse (7 cas).
L’AMAG (Atypical Myopathy Alert Group), le réseau d’alerte de la myopathie atypique presse les propriétaires de chevaux de mettre en œuvre des mesures de protection ponctuelles.
– Visionnez la vidéo associée à ce lien.
– Consultez le site dédié géré par des chercheurs de l’Université de Liège.
– Lisez le message de l’AMAG ci-dessous :
« Les conditions climatiques saisonnières sont propices à l’émergence de cas de myopathie atypique. Aujourd’hui nous savons que la toxine responsable de la myopathie atypique est présente dans les graines de certains érables dont l’Acer pseudoplatanus (= érable sycomore, sur la photo), voir lien . Donc, il est primordial d’éviter que les équidés (chevaux, ânes, zèbres…) les ingèrent. Avec le changement de température, les graines commencent à tomber et le risque d’intoxication est important. Dans la limite du possible, il faut limiter l’accès aux pâtures qui contiennent des érables. Attention, le vent disperse les graines : il est important de parcourir votre prairie pour vous assurer qu’elle n’en contient pas. »
Egalement si vous avez connaissance d’un cas, merci de le déclarer :
– en tant que propriétaire, via le lien
– en tant que vétérinaire, via le lien
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