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Le coach, Guy Duponchel, qui nous avait confié début août « être heureux que les cavaliers retenus s’abreuvent à la source de son expérience », envisageait le déplacement à Aix La Chapelle (Allemagne) avec sérénité. Dans un concert européen réunissant neuf nations – Allemagne / Danemark / Finlande / France / Grande-Bretagne / Italie / Pays-Bas / Suède / Suisse – notre pays s’est classé en cinquième position. Les statisticiens retiendront que Romuald Poard alias Romu, en selle du même Peppys Ruf Sailor (propriétaires : Valérie Arnaud Coste et Vincent Closquinet) avec lequel il était entré en finale des WEG l’an passé, a signé la meilleure prestation tricolore (213,5 pts).

Les Italiens (658 points) avec une équipe composée de jeunes reiners (Giovanni Masi De Vargas (221,5 pts) – Francesco Martinotti (219,5 pts) – Edoardo Bernadelli (217 pts) – ont remporté le titre. Les Allemands (656 points), à domicile, ont été privés de podium pour deux petits points. Ainsi, sur la seconde marche, on trouvait le grand champion Grischa Ludwig (221,5 pts), Elias Ernst (217,5 pts) et Volker Schmitt (217 pts).
Les Néerlandais (644 points) sont aussi montés sur le podium – c’est une première – sur la troisième marche.
Comme à chaque édition depuis la création de cette compétition continentale (2003), Allemands et Italiens ont conquis le titre chacun à trois reprises.

Dans la finale individuelle (20 partants), c’est encore le Transalpin Giovanni Masi De Vargas (222 pts avec la jument Dance Little Spook) qui s’est imposé devant le Germain Grischa Ludwig (221 pts avec Shine my Gun). Seul qualifié en individuel, Romu s’est glissé à la douzième place avec 213 pts. On apprécie cette belle régularité de reiner français dans les arènes internationales labellisées FEI.

Reste que cette compétition FEI, qui s’est déroulée en l’absence de deux nations phare – la Belgique et l’Autriche – trahit un déficit de valeurs. Un observateur attentif doit constater que l’absence des million dollars riders européens – Bernard Fonck et Rudy Kronsteiner – laisse à penser qu’ils privilégient les compétitions NRHA, donc les vrais dollars à l’or des médailles. P’tet bien qu’elles sont davantage conformes à leur incontestable statut de grand champion professionnel.

Ce championnat d’Europe réunissait – même lieu, même dates – cinq disciplines équestres. Puisse cette proximité avec des disciplines d’ordinaire plus courues, bénéficier à la promotion du reining.