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« Enquêteurs de nature », c’est l’intitulé de l’exposition – proposée par le Muséum national d’histoire naturelle – qui vient de débuter, alors que les grands de ce monde se penchent – à grand peine – sur les moyens de préserver notre patrimoine environnemental planétaire. L’expo présente et valorise le travail d’observation mené par de nombreux volontaires qui, notamment à travers le programme Vigie-Nature, notent les modes de vie, les mutations, la présence ou l’absence d’espèces qu’elles appartiennent à la faune ou à la flore. Plantes, chauve-souris, escargots… Chaque bénévole (scientifique ou grand public) suit une grille simple et rigoureuse pour consigner les données qu’il peut engranger au fil de ses promenades ou de son quotidien. En mutualisant cette mosaïque d’informations, les naturalistes apportent des précisions indispensables à l’analyse de la biodiversité et à la mesure de l’impact de l’urbanisation, de l’agriculture intensive, du climat.
Ils sont des milliers de citoyens naturalistes, pourquoi pas vous ? Depuis le milieu du XVIIIe siècle, c’est ce travail de collecte qui a enrichi le Cabinet du Roi, les collections du Jardin du Roi, puis du Muséum à partir de 1793. Des sciences naturelles participatives dirait-on dans notre jargon actuel… L’expo (à visiter jusqu’au 16 mai 2016) explicite les méthodes employées pour scruter sur le terrain flore et faune, pour consigner ces précieuses notes et en savoir plus sur notre biodiversité à préserver d’urgence.