Cap à l’est, une fois n’est pas coutume pour les fans d’équitation western… La saga de ce petit cheval, indissociable de la culture de l’Azerbaïdjian, mérite de se plonger dans la lecture de ce superbe livre.

Bakou  est décidément au cœur du monde du cheval, il y a quelques jours la Fédération Equestre Internationale y élisait son nouveau président, il y a un an l’UNESCO y tenait la 8^ème session de son Comité intergouvernemental pour la sauvegarde du patrimoine immatériel de l’humanité. A cette occasion, l’Azerbaïdjan, pays hôte, fit valoir l’éligibilité du tchovan, un jeu équestre traditionnel pratiqué à dos de chevaux Karabakh, originaires de la région éponyme. Considéré comme un des ancêtres du polo, le jeu réunit des cavaliers tapant une balle à l’aide d’un maillet. Le tchovan est reconnu comme nécessitant une sauvegarde urgente et obtient la reconnaissance de l’UNESCO, laquelle s’applique logiquement aussi à la race équine qui lui est associé. C’est du reste la première fois qu’une variété animale s’inscrit ainsi au patrimoine mondial de l’humanité.

Avec un tel coup de projecteur, le cheval Karabakh méritait bien qu’un ouvrage lui soit consacré. C’est la journaliste Nur Dolay (elle a notamment écrit pour Le Monde diplomatique et Courrier international) qui brosse avec précision l’histoire souvent mouvementée de la race. C’est le photographe Cyril Le Tourneur d’Ison qui documente en superbes clichés ce beau livre de quelque 130 pages.

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