Depuis quelques jours Poly galope dans les salles obscures pour le bonheur de tous ! Que l’on soit cowgirl ou cowboy ou encore farouchement piéton, difficile de résister à l’attachant poney. Ceux qui ont renoncé à compter leurs printemps retrouvent avec plaisir et nostalgie le récit qu’ils ont dévoré dans la bibliothèque rose et sur leur petit écran (vraiment petit) en noir et blanc. Plus d’un demi-siècle après, livre et feuilleton renaissent à travers la caméra inspirée de Nicolas Vannier. Le cinéaste de « Belle et Sébastien » revisite une nouvelle fois l’œuvre de Cécile Aubry avec justesse. Cette fois, c’est une fillette (le tout jeune fils de l’auteur a tenu notamment la vedette dans la version initiale) qui s’attache au poney dans un univers aux couleurs des sixties, reconstituées avec soin. Une production adoubée par la Fédération Française d’Equitation.