Les acteurs de la filière western le savent : leur équitation souffre d’un maillage trop faible de centres dédiés dans l’Hexagone. Une offre plus dense induirait plus de pratiquants. Le problème n’est pas nouveau. En revanche, il est intéressant de souligner que dans sa newsletter de juin 2020 (Informat’IFCE n°27), l’Institut Français du Cheval et de l’Equitation invite les centres équestres à se diversifier, il en va de leur équilibre économique, voire de leur survie. Le nombre de cavaliers licenciés décroît depuis des années, la conjoncture morose n’incite pas le consommateur à bourse délier… Et la pandémie est arrivée avec le marasme économique que l’on sait.
Le public est en quête d’une offre cheval alternative, il affectionne les activités de plein air. L’équitation western (EW) apparaît comme une option à laquelle les centres équestres classiques sont invités à réfléchir. L’IFCE va plus loin en abordant le nerf de la guerre, l’enseignement… Présentation à lire en suivant le lien.
Cette évolution est intéressante. Reste à savoir si les tenants du classique réagiront (curiosité, prudence…) et la manière dont certains intégreront cette nouvelle offre (outre l’enseignant, il faut penser cavalerie et équipement).
Pour les ranchs enseignants déjà western, cette réflexion ouvre des perspectives qui méritent d’être étudiées par les uns et les autres dans l’optique de l’intérêt général : le développement de l’EW en France.