Les mustangs de « Nevada » arrivent sur vos grands écrans, détails sur le tournage…
« The Mustang » en version francophone donne « Nevada »… Le titre tel qu’il s’affiche sur les cinémas américains (il est sorti là-bas le 15 mai 2019) nous parlerait plus au cœur ! Reste un long métrage signé Laure de Clermont-Tonnerre à aller voir de toute urgence dès sa sortie sur grand écran ce mercredi 19 juin 2019. Voici le synopsis : « Incarcéré dans une prison du Nevada, Roman n’a plus de contact avec l’extérieur, ni avec sa fille… Pour tenter de le sortir de son mutisme et de sa violence, on lui propose d’intégrer un programme de réhabilitation sociale grâce au dressage de chevaux sauvages. Aux côtés de ces mustangs aussi imprévisibles que lui, Roman va peu à peu réapprendre à se contrôler et surmonter son passé. »
Précisons que Robert Redford est producteur exécutif du film, lequel a été présenté en avant-première au Festival de Sundance.
A la question « Comment s’est effectué le travail avec les chevaux ? » laissons la cinéaste apporter sa réponse : « C’était d’abord un plaisir immense. L’ouverture du film, c’était une captation de vraie capture organisée par le gouvernement, dans l’Utah. On ne pouvait pas s’approcher trop près, d’où ces plans très larges, mais très beaux aussi. Les premiers plans, quand les chevaux sont paisibles et ne demandent rien à personne, ont été tournés à deux heures de Sundance. Avec Ruben (Ruben Impens, le directeur photo : Ndlr), on travaillait beaucoup le contraste entre la rigidité des plans dans la prison et les mouvements plus libres à l’extérieur pour transmettre cette sensation d’imprévu liée aux chevaux sauvages. Pour filmer les chevaux, Ruben avait toujours deux caméras pour mieux anticiper les mouvements imprévisibles des bêtes. Le cheval principal a été composé avec trois chevaux de robe identique : l’un très bien entraîné, l’autre encore vert et un troisième complètement sauvage, chacun jouant une étape différente du cheval de fiction. Il y avait aussi toujours un entraîneur entre la caméra, Matthias et le cheval, ce qui induisait une véritable chorégraphie. Je souhaitais une caméra immersive et agile, et Ruben a été ce partenaire-là, il a tout de suite compris les enjeux du film et a fait un travail extraordinaire. »
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